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Des informations en français dans les rubriques «espèces», «transmettre ses observations» et «menacés».

Luciole à ailes courtes

Phosphaenus hemipterus

 

Habitat

prairies, plaines inondables, pentes sèches, talus, jardins et parcs ; dans le feuillage, sous les pierres et les racines, dans l'humus.

 

Période de luminescence

La luciole à ailes courtes ne fait pas vraiment honneur à son nom. Elle ne brille que très faiblement et ne vole pas.

En soi, seules les larves luisent, semblables aux larves du ver luisant (lampyre), Lampyris noctiluca, avec deux petits organes lumineux en forme de point. Les mâles luisent de temps en temps lorsqu'ils sont dérangés (deux points également). Les larves sont plus susceptibles d’être vues à la fin de l’été et au début de l’automne, même dans la première moitié de la nuit, mais le plus souvent entre 2 h et 4 h environ. Après quelques secondes de lumière, des pauses irrégulières s'ensuivent. Visible uniquement dans les endroits sombres, sur les chemins et dans les feuillages sous les arbres et les arbustes (d'après Raphael De Cock).

Distribution

Zone méditerranéenne, Europe centrale jusqu'à l'Atlantique, sud de la Scandinavie, Angleterre ; également introduit en Amérique du Nord.

L’espèce est distribuée dans toute la Suisse. Elle est peut-être même plus courante que le lampyre, mais pourrait souvent passer inaperçue. Est souterraine.

Distribution en Suisse (CSCF)

Oeufs

Ponte sur le sol, à la base des herbes, dans les forêts,

60 à 120 œufs par ponte, développement d'environ 1 mois

Larves

Principalement nocturne, occasionnellement observées pendant la journée. Semblables à la larve du lampyre, mais sans la rangée de taches jaune orangé latérales, un peu plus brillantes et plus noires, également plus minces et plutôt plus petites. Phase larvaire pendant au moins un hiver. Les larves terminent leur hibernation dès le mois de mars.

 

Régime alimentaire

Les larves de la luciole à ailes courtes mangent des vers de terre ; certaines descriptions selon lesquelles elles mangent également escargots et limaces n'ont pas pu être confirmées. Les larves sont capables de manger des vers dix fois plus longs qu’elles. Les pièces buccales (pinces) visibles à la loupe sont rougeâtres et presque rectangulaires, alors que les larves de vers luisant qui mangent des escargots et des limaces ont des pinces en forme de croissant.

Luciole à ailes courtes, larve (Martin Guggisberg)
Luciole à ailes courtes, larve (Martin Guggisberg)

Nymphe

Pupation en mai, prend une bonne semaine

Femelle

Jusqu'à 10 mm

Sans ailes, incapable de voler

Quelques fines taches claires (comme la larve), semble attirer les mâles d'une manière différente (phéromones)

Mort quelques jours après l'accouplement (et après la ponte)

Luciole à ailes courtes, femelle (Ulrich Kloter)
Luciole à ailes courtes, femelle (Ulrich Kloter)

Mâle

6 à 8 mm

Avec des moignons d'ailes, mais aussi incapable de voler, petits yeux, grandes antennes (perception des odeurs !), activité principale l'après-midi

Mort peu après l'accouplement

 

Luciole à ailes courtes, mâle (Ulrich Kloter)
Luciole à ailes courtes, mâle (Ulrich Kloter)
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